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JE FAIS PARTIE DES URBAN SKETCHERS,! C'est quoi???

Urban Sketchers (USk) est une organisation à but non lucratif qui met en avant la valeur artistique, narrative et pédagogique du dessin « in situ », qui en fait la promotion et crée des liens entre croqueurs dans le monde entier, qu'ils soient chez eux ou en voyage.

contact Urban Sketchers France : urbansketchers.france@gmail.com. Visitez aussi le blog principal urban sketchers.org
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Le Manifeste Urban Sketcher. 1.Nous dessinons in situ, en intérieur ou en extérieur et croquons sur le vif. 2. Nos dessins sont les témoins de notre quotidien et de nos voyages.3. Nos dessins représentent des archives de lieux et d'instants.4. Nous sommes fidèles aux scènes que nous voyons. 5. Nous utilisons tous types de techniques et apprécions la diversité de nos styles. 6. Nous nous soutenons, aidons, et encourageons les uns les autres et dessinons en groupe. 7. Nous partageons nos dessins en ligne. 8. Nous montrons le monde de dessin en dessin.

A partir de septembre 2015. vous pouvez retrouver mes carnets de voyages en dessin et en photos sur un nouveau blog de Blogspot . A très vite.
http://carnetsdevoyagesdelavagabonde.blogspot.com











vendredi 24 juin 2016

Retour de la "Vazaha"

 
Voilà quelques jours que je suis rentrée de mon superbe voyage à Madagascar.
Les étrangers pour eux, c'est des Vazaha, d'où le retour de la Vazaha! (on dit même les Vazettes pour les filles.)
Si on commençait par la fin du voyage, ça donnerait ça : la photo de notre passage du "tropique du Capricorne" en remontant sur Tuléar pour prendre l'avion retour. Il était à moins d'1 kilomètre de notre dernier Hôtel à St Augustin.  C'est  Delphine qui prend la photo.




Evelyne, Angela, Momo, Kryss, moi, Martine, Brigitte, Martine, Sandrine, Corinne, Nadège, Catherine et Michel.
Le voyage était super. D'abord la capitale Antananarivo  "Tana", temps frisquet et humide. Visite de la ville haute Rova, le Palais de la Reine, ville aux 18 collines, on monte et on descend sans cesse. On est resté un seul jour, puis le lendemain, après l'achat de tampons dans les escaliers qui mènent à la place de la libération, nous avons pris la direction des Hautes Terres.

J'avais fait ma valise "à la one again", il faisait suffisamment frais pour s'habiller chaudement, j'avais pris peu de vêtements chauds, (la nulle) et des baskets car on nous avait annoncé des "balades"... Or, le  terrain est plutôt accidenté;  bref, j'aurai dû prévoir plus de vêtements chauds et mes chaussures de marche! En faisant la première rando, je me suis tordue la cheville gauche et du coup, une petite entorse extérieure! Rien de très grave, mais j'ai bien supporté le bandage que m'a fait Momo notre guide, charmant et attentif.

A Tana, nous avons visité un atelier de Ferronnerie tenu par un couple Dieudonné et Violette. Il ont monté ce lieu communautaire, où ils font travailler des nécessiteux, femmes seules avec enfants, handicapés ou trisomiques légers, à tous les stades du travail du fer. Les mamans portent leur bébé dans le dos pendant qu'elles tapent sur le métal dans un boucan d'enfer. Une école et une cantine permettent aux enfants et aux parents de manger à leur faim. C'est un beau projet qui fonctionne bien, les produits sont vendus dans le magasin ou partent à l'export. De beaux baobabs noirs en métal travaillés m'ont fait envie. J'ai dessiné plein de minois d'enfants, trop mignons.



Dieudonné

 

Dans les hautes terres, nous étions hébergées dans un gite simple,voire spartiate. Douches au seau d'eau (chaude!), Jean Gustave et Honorine aidés de leur fille, nous ont accueillis chaleureusement. Jean Gustave est un PERSONNAGE qui pratique l'humour comme le Français! Parlant de son épouse, il dit "ma vieille poule"...  "mais je suis un coq qui ne chante plus la matin"... Armé d'une énorme  soupière qu'il dépose lourdement sur la table, il assène "je vous souhaite un bon glou glou, et attention,  je n'aime pas les petits gosiers"!
La soupière contenait du rhum malgache arrangé aux fruits, un délice que nos petits gosiers n'ont pas dédaigné... Le dernier matin, ils ont accepté de poser pour le portrait. Vous remarquerez la prunelle malicieuse de notre hôte.


 
Paysages de rizières en terrasse, Madagascar est un grand producteur de riz, produit de base mangé à tous les repas. Dans les Hautes terres, les maisons sont hautes et étroites, en terre rouge comme le sol, le contraste avec les rizières et le violacé des nuages pressés est saisissant, couleurs sublimes. Et  partout, femmes, enfants, hommes, marchent au bord de la route, nous saluent, viennent regarder nos travaux en cours et nous encouragent. Quelques portraits pris à la volée, ça les amuse beaucoup.
Quant aux enfants, ils sont scotchés à nos basques! Venez voir les Vazahas en train de dessiner!
 
De belles balades dans les Hautes terres, puis on redescend insensiblement sur la fameuse Route Nationale 7. On ira au Parc de l'Isalo où le lémurien, animal endémique de Madagascar fait la fête dans les arbres; Quelque fois, ils s'approchent si près qu'on pourrait les toucher. Ils sont trop mignons ces petits Makis avec leurs yeux orange et leur longue queue rayée.
 
 

 
Il en existe plus d'une centaine, tous différents, mais en fonction de la région visitée, nous en avons vu 3 sortes, donc un tout blanc, un vrai nounours avec juste la tête noire, c'était inattendu il se montre très rarement.
 
Mais je ne vais pas vous raconter tout mon voyage, juste quelques petits confettis par ci par là


 




2ème semaine :  la RN7 se termine à Tuléar et à la mer... Pour arriver notre hôtel d'Anakao, les pieds dans l'eau... nous avons  été conduits en chars à zébus pour atteindre le hors-bord qui nous attendait dans le canal du Mozambique, c'est pas banal, je vous jure.  Après, avec nos gilets orange, on étaient belles! de vrais bonbonnes"Michelins!"
 
 
 
Nous avons pris une pirogue à balancier pour aller à l'ile de Nosy Vé,  habitée par les fameux oiseaux  "paille en queue" qui se reproduisent ici uniquement. C'était magique. Avec un pique nique de fous, les poissons pêchés quelques minutes avant, grillés là devant nous. Et le  Ti punch, ah oui, c'est obligé!
Le gardien de l'Ile Edmond, nous accorde quelques minutes pour un portrait. Une "vraie gueule"!


La jeune AMIE, serveuse au restaurant d'Anakao "les pieds dans l'eau" a bien voulu poser pour le portrait. D'une grâce incroyable, petite liane fluide et frêle, elle semble effleurer le sol quand elle marche, elle m'a demandé du maquillage. Elle était ravie de ses petits cadeaux.


Nous finissons le voyage à Saint Augustin où l'on arrive en bateau. L'hôtel est juste devant une superbe mangrove, qui change suivant la marée, haute, basse, mais toujours sublime. Les pachypodiums que l'on confond souvent avec les Baobabs sont nombreux dans le parc. Notre "home" est dans les arbres, Nadège  à l'étage dormira sur la plate forme entourée d'une moustiquaire autour de son lit, la terrasse est à clair voie et n'a ni vitres ni murs elle donne sur la nature. Etonnant réveil matinal avec des bruits d'oiseaux ou d'animaux inconnus qui se relaient pour réveiller ses hôtes.
 
 
Et comme tout se termine en musique, danse et chansons, arrosé de Ti-punch, une soirée d'ADIEU VAZAHA nous est consacré. Les enfants du village dansent divinement bien et nous participons à la liesse générale. Un petit crobart pour finir.
 
Voila, un petit résumé succint de mon voyage à Madagascar, en attendant que j'ai le temps de poster un vrai reportage complet sur le site consacré carnetsdevoyagesdelavagabonde.blogspot.com"...
A tout bientôt.
 
Au bord de la mangrove