Dimanche 8/8/19, retour de Porto.
J'ai passé la semaine avec mon fils et ma petite fille, voyage pour marquer ses 10 ans.
Arrivée dimanche 11/8 avant le reste de la troupe, j'en profite pour déposer mes affaires à l'appartement Rua de Bonfim à deux pas du métro et je pars croquer en attendant l'heure du prochain vol.
Le marché de Bolaho est fermé pour une totale réfection. Dommage, j'aime bien son ambiance familiale, monument classé, la grande coursive qui domine la partie basse, les vendeuses de poissons fruits et légumes, j'y avais dessiné en 2016 et adoré. Mais je ne vais pas reparler de mon amour pour les scènes de marché!
Dans mon quartier, tous les magasins sont fermés "Dimanche" mais ici Rue Santa Catarina c'est le contraire, les boutiques regorgent de touristes français, suis-je bien au Portugal? Heureusement, j'aperçois la superbe Capela de las almas de Santa Catarina (ouf). Je me dirige dans la Rue pour trouver un petit coin sympa pour dessiner cette merveille et à contrario, la façade d'un immeuble envahi par du Street Art. Un nouvel immeuble Via Catarina porte des personnages marchant debout sur la façade, étonnant!
18h 30, il est temps d'aller chercher mes voyageurs à l'aéroport. Un peu perdue avec le métro où il faut absolument passer par Trindade avant de se diriger dans la bonne direction, je perds du temps et arrive en retard sur place; ils sont là, contents de me retrouver, Zoé a pris l'avion pour la première fois et nous regagnons la ville en métro direction Bonfim.
Lundi 12/8/19. Après un bon petit déjeuner, nous partons faire quelques courses dans le quartier pour nos repas du soir, nous mangerons à l'appartement. En effet, il y a pas mal de Primeurs, (vraiment moins cher qu'en France) et une supérette ou nous trouvons tout ce qu'il faut.
Nous partons à pied jusqu'à la place de Bathala, découvrons la superbe église de San Ildefonso et croquons en terrasse, mais le vent nous déloge, lundi était le journée grise et ventée, après le soleil est revenu. Nous partons à la Tour des Clerigos, les restaurants sont bondés de touristes qui attendent pour manger, aussi nous allons à la Galeria de Paris, véritable musée de petites choses usuelles en vitrine et la Fiat 500 pendue au mur, ça réjouit Zoé et son père.
L'incontournable Librairie Lello fait désormais payer son entrée : 5 € déductible d'un article acheté, mais la file d'attente avoisine les 100 mètres, on lâche l'affaire, on se contente de la façade et de l'évocation de JK Rawling , attablée devant la fenêtre à meneaux, en train d'écrire quelques chapitres de Harry Potter dans cette ville où elle vécut plusieurs années.
Le ciel est toujours chargé, et au pied de la Sé, Zoé veut dessiner. Allez allons-y, ça termine en beauté cette première journée bien remplie.
Mardi 13/8/19 - Nous partons ce matin à l'office de tourisme pour une série de questions et sur l'avenida dos Aliados, nous dessinons la superbe sculpture d'une femme souriante assise en haut d'une stèle. La perspective en hauteur impressionne notre artiste en herbe, je lui donne un petit coup de main pour placer son sujet et c'est parti.
Après le repas, Ribeira et ses façades colorées nous attend, une foule incroyable stagne devant les embarcadères. Aurélien a très envie d'une petite balade en bateau pour découvrir les 6 ponts de la ville aussitôt dit aussitôt fait, mais il faudra attendre près d'une heure, pour quitter enfin le quai.
Heureuse petite Zoé, le vent dans les cheveux, sur 50 minutes, le soleil nous a bien attrapés ce jour là.
Retour at home, bien crevés, un melon jaune et le Vinho Verde mélangent leur saveurs citronnées et nous régalent.
Mercredi 14/8/19 Ce matin nous partons en métro direct à Matosinhos, au grand marché du poisson. L'édifice en coupole présente des étals de poissons de toute sorte, étoiles de mer, calamars... Les carrelets se tiennent à carreau, les sardines nous font de l'œil et les poulpes s'étalent lentement mais sûrement. Pendant que Zoé se bouche le nez, je la stimule en dessinant les poissons alors, elle s'y met, elle aussi, courageusement.
A midi, nous mangeons dans un restaurant de poissons grillés le Tito II où de petites sculptures marrantes retiennent mon attention. Finalement Zoé mange de la petite friture et se régale, nous des sardines plus grosses, il y en a trop comme d'habitude.
Puis nous partons faire un tour à la plage, les maillots enfilés, le père et la fille vont tâter l'eau du bout des pieds, trop froid! J'y vais à mon tour et je m'offre quelques petites brasses timides car il y a toujours des vagues ici et c'est pas mes copines, mais bon j'aurai essayé.
Retour en bus qui longe le bord de mer, c'est bouchons garantis, il nous faudra près d'une heure trente pour arriver à Ribeira. Ca permet de revoir les quartiers populaires que j'avais dessiné il y a 3 ans à Miragaia.
Jeudi 15/8/19. Ce matin, nous partons pour Gaia en métro, on traverse le pont Dom Luis tout en haut, c'est impressionnant, on adore! Sur le quai, les Rabelos oscillent langoureusement au bord du Douro, passeurs de Porto devant l'éternel. L'occasion de les dessiner, Zoé fait un superbe dessin bien proportionné je la félicite.
Rentrés à l'appartement pour notre dernière soirée, je constate qu'il reste une page vide dans mon Leporello, je ne partirai pas sans l'avoir remplie. Après le repas, à pas de loup, je m'esquive pendant que la famille s'endort gentiment. La belle église de Bonfim en haut de la rue fera l'affaire.
La pénombre s'adosse lourdement aux tours de l'édifice, Des jets de lumière jaune ripostent, inondant façade, horloge, ogives, portes et grilles , j'aime cet instant rempli de quiétude où personne ne s'attarde. Ma découverte nocturne et solitaire d'un quartier animé, sans animosité aucune.
Alberto approche, me regarde peindre puis me tient un discours-fleuve où je "crois comprendre" son anticléricalisme, son engagement communiste, mais malgré tout, une forme d'amour intangible pour cette église-là, qu'il trouve belle et mon dessin aussi, dit-il en pointant son pouce en l'air.
Je ne sais pas si j'ai tout compris ou si j'écris ce qu'il me plairait d'entendre; mais il était bien là cet état d'esprit si particulier, amical et chaleureux qui règne dans ce pays et me conforte dans mon amour du Portugal. Je reviendrai, c'est promis.
J'ai passé la semaine avec mon fils et ma petite fille, voyage pour marquer ses 10 ans.
Arrivée dimanche 11/8 avant le reste de la troupe, j'en profite pour déposer mes affaires à l'appartement Rua de Bonfim à deux pas du métro et je pars croquer en attendant l'heure du prochain vol.
Le marché de Bolaho est fermé pour une totale réfection. Dommage, j'aime bien son ambiance familiale, monument classé, la grande coursive qui domine la partie basse, les vendeuses de poissons fruits et légumes, j'y avais dessiné en 2016 et adoré. Mais je ne vais pas reparler de mon amour pour les scènes de marché!
Dans mon quartier, tous les magasins sont fermés "Dimanche" mais ici Rue Santa Catarina c'est le contraire, les boutiques regorgent de touristes français, suis-je bien au Portugal? Heureusement, j'aperçois la superbe Capela de las almas de Santa Catarina (ouf). Je me dirige dans la Rue pour trouver un petit coin sympa pour dessiner cette merveille et à contrario, la façade d'un immeuble envahi par du Street Art. Un nouvel immeuble Via Catarina porte des personnages marchant debout sur la façade, étonnant!
18h 30, il est temps d'aller chercher mes voyageurs à l'aéroport. Un peu perdue avec le métro où il faut absolument passer par Trindade avant de se diriger dans la bonne direction, je perds du temps et arrive en retard sur place; ils sont là, contents de me retrouver, Zoé a pris l'avion pour la première fois et nous regagnons la ville en métro direction Bonfim.
Lundi 12/8/19. Après un bon petit déjeuner, nous partons faire quelques courses dans le quartier pour nos repas du soir, nous mangerons à l'appartement. En effet, il y a pas mal de Primeurs, (vraiment moins cher qu'en France) et une supérette ou nous trouvons tout ce qu'il faut.
Nous partons à pied jusqu'à la place de Bathala, découvrons la superbe église de San Ildefonso et croquons en terrasse, mais le vent nous déloge, lundi était le journée grise et ventée, après le soleil est revenu. Nous partons à la Tour des Clerigos, les restaurants sont bondés de touristes qui attendent pour manger, aussi nous allons à la Galeria de Paris, véritable musée de petites choses usuelles en vitrine et la Fiat 500 pendue au mur, ça réjouit Zoé et son père.
L'incontournable Librairie Lello fait désormais payer son entrée : 5 € déductible d'un article acheté, mais la file d'attente avoisine les 100 mètres, on lâche l'affaire, on se contente de la façade et de l'évocation de JK Rawling , attablée devant la fenêtre à meneaux, en train d'écrire quelques chapitres de Harry Potter dans cette ville où elle vécut plusieurs années.
Le ciel est toujours chargé, et au pied de la Sé, Zoé veut dessiner. Allez allons-y, ça termine en beauté cette première journée bien remplie.
Mardi 13/8/19 - Nous partons ce matin à l'office de tourisme pour une série de questions et sur l'avenida dos Aliados, nous dessinons la superbe sculpture d'une femme souriante assise en haut d'une stèle. La perspective en hauteur impressionne notre artiste en herbe, je lui donne un petit coup de main pour placer son sujet et c'est parti.
Nous nous dirigeons lentement vers Ribeira, mais un stop s'impose au Mercado Ferreira Borges, où je dessine la vue de la terrasse rouge surplombée par la Sé. Quel que soit l'endroit où on se tourne, on la voit toujours cette cathédrale. L'ancien Marché Ferreira Borges a été relooké et converti en diverses salles d'exposition, de spectacle, un grand restaurant branché et un café en terrasse. C'est le lieu à la mode. Zoé opte pour un ange, une sculpture aux ailes déployées. Pas facile!
Après le repas, Ribeira et ses façades colorées nous attend, une foule incroyable stagne devant les embarcadères. Aurélien a très envie d'une petite balade en bateau pour découvrir les 6 ponts de la ville aussitôt dit aussitôt fait, mais il faudra attendre près d'une heure, pour quitter enfin le quai.
Heureuse petite Zoé, le vent dans les cheveux, sur 50 minutes, le soleil nous a bien attrapés ce jour là.
Retour at home, bien crevés, un melon jaune et le Vinho Verde mélangent leur saveurs citronnées et nous régalent.
Mercredi 14/8/19 Ce matin nous partons en métro direct à Matosinhos, au grand marché du poisson. L'édifice en coupole présente des étals de poissons de toute sorte, étoiles de mer, calamars... Les carrelets se tiennent à carreau, les sardines nous font de l'œil et les poulpes s'étalent lentement mais sûrement. Pendant que Zoé se bouche le nez, je la stimule en dessinant les poissons alors, elle s'y met, elle aussi, courageusement.
A midi, nous mangeons dans un restaurant de poissons grillés le Tito II où de petites sculptures marrantes retiennent mon attention. Finalement Zoé mange de la petite friture et se régale, nous des sardines plus grosses, il y en a trop comme d'habitude.
Puis nous partons faire un tour à la plage, les maillots enfilés, le père et la fille vont tâter l'eau du bout des pieds, trop froid! J'y vais à mon tour et je m'offre quelques petites brasses timides car il y a toujours des vagues ici et c'est pas mes copines, mais bon j'aurai essayé.
Retour en bus qui longe le bord de mer, c'est bouchons garantis, il nous faudra près d'une heure trente pour arriver à Ribeira. Ca permet de revoir les quartiers populaires que j'avais dessiné il y a 3 ans à Miragaia.
Jeudi 15/8/19. Ce matin, nous partons pour Gaia en métro, on traverse le pont Dom Luis tout en haut, c'est impressionnant, on adore! Sur le quai, les Rabelos oscillent langoureusement au bord du Douro, passeurs de Porto devant l'éternel. L'occasion de les dessiner, Zoé fait un superbe dessin bien proportionné je la félicite.
En fin d'après midi, après avoir passé le pont du haut, nous arrivons près de la Sé et trouvons cette publicité d'un concert Fado à Casa da Guitarra. Nous y assistons, ça dure une heure avec un verre de Porto offert et je croque à qui mieux mieux. La chanteuse Anna Margarita, puissante voix nostalgique, est très classe et les guitaristes impeccables. C'était très sympa.
16/08/19 Ca ressemble fort à un dernier jour....
Nous commençons la journée par la visite guidée en français du Palais de la Bourse, à droite du Mercado Ferreira Borges. Intéressant mais un peu court.
En fin d'après midi, la tour blanche d'inspiration mauresque de la Praça Carlos Alberto attire nos regards et nos crayons. Un dernier dessin partagé dans cette belle ville de Porto.Un peu curieux cette statue du soldat inconnu au premier plan, mais il y a beaucoup de charme dans ce quartier, à côté de la Rua Ceidofeitas. Et le cobalt du ciel nous ravit.
Rentrés à l'appartement pour notre dernière soirée, je constate qu'il reste une page vide dans mon Leporello, je ne partirai pas sans l'avoir remplie. Après le repas, à pas de loup, je m'esquive pendant que la famille s'endort gentiment. La belle église de Bonfim en haut de la rue fera l'affaire.
La pénombre s'adosse lourdement aux tours de l'édifice, Des jets de lumière jaune ripostent, inondant façade, horloge, ogives, portes et grilles , j'aime cet instant rempli de quiétude où personne ne s'attarde. Ma découverte nocturne et solitaire d'un quartier animé, sans animosité aucune.
Alberto approche, me regarde peindre puis me tient un discours-fleuve où je "crois comprendre" son anticléricalisme, son engagement communiste, mais malgré tout, une forme d'amour intangible pour cette église-là, qu'il trouve belle et mon dessin aussi, dit-il en pointant son pouce en l'air.
Je ne sais pas si j'ai tout compris ou si j'écris ce qu'il me plairait d'entendre; mais il était bien là cet état d'esprit si particulier, amical et chaleureux qui règne dans ce pays et me conforte dans mon amour du Portugal. Je reviendrai, c'est promis.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire